LA RÉTROSIGNALISATION

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Note :

 

     

    Cette page explique les principes de la rétrosignalisation.

     

    Les pages suivantes présentent la solution retenue à base de modules Uhlenbrock 63340 et de modules Littfinski RM-GB-8.

     

Sans rétrosignalisation, pas d'automatisation du réseau !

Principe de l'automatisation :

La base de l'automatisation est le découpage du réseau en cantons. Un canton est une entité logique sur le réseau. Ils vont en général de feu de signalisation en feu de signalisation.

 

Exemple :

 

Cantonnement

Dans l'exemple ci-contre, 4 cantons constituent le réseau : Les cantons 1 et 3 sont les voies devant les gares, les cantons 2 et 4 sont les cantons intermédiaires. Ils sont séparés par des feux (fonctionnels ou non).

 

Les cantons sont isolés les uns des autres par des éclisses isolantes.

 

Le principe de fonctionnement est qu'un train positionné sur un canton ne peut avancer sur le canton suivant que si ce dernier est libre. Ainsi deux trains allant dans le même sens sur la même voie à des vitesses différentes, ne se rattrapent jamais, le plus rapide attendant que le canton suivant soit libéré pour pouvoir y pénétrer.

 

Pour réaliser cet automatisme basique, il est indispensable de savoir si un canton est occupé ou non. C'est le principe même de la rétrosignalisation, c'est à dire le retour d'information de canton libre ou occupé vers la centrale de contrôle, et ceci bien entendu pour tous les cantons que contient le réseau.

Principe de la rétrosignalisation :

En fait, dans un automatisme un peu plus évolué, les cantons eux-mêmes doivent être subdivisés en sections. Ceci est rendu nécessaire pour des raisons fonctionnelles. Par exemple le ralentissement des trains avant arrêt doit être déclenché quelque part dans le canton, d'où la nécessité de disposer d'un contact de rétrosignalisation supplémentaire dans le canton, éventuellement de deux, si sur ce canton, les trains peuvent circuler dans les deux sens.

 

Le réseau est donc divisé en cantons, eux mêmes divisés en sections. Chaque section fait l'objet d'une information de rétrosignalisation.

La rétrosignalisation est donc la détection de présence d'un train sur une section de voie délimitée par des éclisses isolantes. Cette détection peut être faite par :

- des contacts francs (par exemple des détecteurs à lames souples ILS),

ou, beaucoup mieux,

- la détection électronique de présence d'un train en tout lieu de la section.

 

L'évolution de la situation sur une section (présence ou absence d'un train) est connue de la centrale et par le logiciel sur ordinateur. Cet évènement déclenche des actions sur le réseau selon la programmation prévue.

 

L'exemple ci-dessous montre les voies devant la gare avec la numérotation des sections délimitées pour la rétrosignalisation

Dans le sens de marche de la droite vers la gauche, un canton se termine avec un signal (section 8). Selon la position de l'aiguillage, un train peut se diriger vers le canton suivant qui s'achève lui aussi par un signal. Chacun de ces cantons comporte deux sections (1 et 3 pour un canton, 2 et 4 pour l'autre). (Note : les symboles représentant les locos donnent le numéro de la loco lorsqu'il y en a une qui occupe la section comme la loco 12 sur la section 4, les symboles avec points blancs et rouges sont les dételeurs, présents sur les sections 1 et 3).

Lorsqu'un train se présente au niveau du signal de la section 8, le canton comportant les sections 1 et 3 étant libre, le signal passe au vert et l'ordre est donné à la loco d'avancer jusqu'au signal suivant. Lorsque la loco est détectée sur la section 3, on peut lui donner l'ordre de ralentir jusqu'à l'arrêt. Les règlages de vitesse et de ralentissement permettent d'arrêter la loco avec une précision de l'ordre du cm. Et ainsi de suite.

 

Canton

Principe de fonctionnement :

La détection électronique des trains sur les différentes sections du réseau est confiée à des modules de rétrosignalisation qui détectent un courant électrique passant par toute résistance présente entre les deux rails d'une voie. Le moteur de la loco joue le rôle de cette résistance et est ainsi détecté.

 

Pour détecter un wagon, il suffit d'installer une résistance électrique (environ 1000 ohm) entre ses roues. Je n'ai pas cherché à détecter les wagons ou voitures pour deux raisons :

- pour réaliser des mouvements de loco avec Windigipet, il faut que la section où elle doit se rendre soit libre. Une section occupée seulement par des wagons ne peut donc pas être atteinte s'ils sont détectés. Ils ne peuvent donc plus être attelés !

- la mise en parallèle de plusieurs résistances électriques lorsqu'il y a de nombreux wagons présents sur la voie peut s'apparenter à un court circuit.

 

Les modules utilisés :

J'utilise 9 modules Uhlenbrock 63340 (en fait j'ai un module 63320 identique fonctionnellement au 63340) et 2 modules Littfinski RM-GB-8.

Les pages suivantes présentent ces deux types de module (câblage et programmation).

 

 

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